Les Yeux du Monde

Actualité internationale et géopolitique

Proche et Moyen-OrientProche-Orient

L’assaut israélien ou la réconcialition impossible

Shares

Une flottille composée de sept navires, transportant des centaines de militants pro-palestiniens, principalement des Turcs, mais également une quinzaine d’autres nationalités, faisait route vers les territoires occupés de Gaza, avec à son bord près de 10000 tonnes de matériel et d’aide humanitaire, quand elle fut prise d’assaut au large des côtes israéliennes par des commandos israéliens.

Cette « Flottille de Liberté » avait auparavant fait halte dans les eaux territoriales près de Chypre, avant de se diriger vers Gaza, avec la ferme intention de braver le blocus israélien instauré en 2007 contre les territoires occupés. L’armée israélienne avait, quant à elle, annoncé qu’elle empêcherait, par la force si besoin est, les navires de s’approcher des côtes de la bande de Gaza.

Les circonstances dans lesquelles s’est déroulé cet assaut meurtrier qui fait probablement état d’une dizaine de morts -en majorité turcs-, ainsi que d’une trentaine de blessés, restent encore imprécises et les versions divergent. En effet, certaines sources affirment que l’armée israélienne aurait essuyé des tirs, aurait été attaquée par les militants en montant à bord de ces navires et qu’elle n’avait point d’autre moyen que de riposter ; d’autres sources indiquent que l’armée israélienne a tiré sans être en état de légitime défense. Par ailleurs, le doute subsiste quant au lieu de l’assaut : il semblerait que les commandos israéliens aient tenté l’abordage de la flottille dans les eaux internationales et non dans les eaux territoriales au large de la bande de Gaza, alors contrôlées par l’Etat hébreu conformément aux Accords d’Oslo de 1993.

Quoi qu’il en soit, ce bras-de-fer autour de l’aide et du blocus israélien ne résout pas le problème auquel sont confrontés les habitants des territoires occupés, qui, sans cette aide humanitaire, voient leurs conditions se détériorer, notamment en raison des pénuries en eau et en médicaments qui ne cessent de s’accroître.

Shares

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *